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Hiroshima mon amour
de Marguerite Duras Gallimard, 1993, 155 p. ; 18 cm (Folio ; 9) Script du film éponyme. Des corps de pierres, des corps en cendres, des corps en feu, des corps en sueur Une voix venue de nulle part qui récite : « Tu nas rien vu à Hiroshima. Rien » Hiroshima mon amour vient de commencer et immédiatement, quelque chose semble avoir changé. Dès son ouverture, le premier long métrage dAlain Resnais se place sous le signe de lentrelacement et de la fusion. Fusion de corps martyrs, brûlés par la chaleur et les radiations, et de corps lumineux, brûlés par la passion amoureuse, fusion dune tragédie de la grande Histoire et dune petite histoire « de quatre sous », fusion dimages qui senlacent en de longs fondus enchaînés A la sortie dHiroshima mon amour en juin 1959, admirateurs et détracteurs se rejoignent sur un point : la nouveauté du ton cinématographique et littéraire inventé par Alain Resnais et Marguerite Duras. Lors dune table ronde publiée dans Les Cahiers du Cinéma, Jean-Luc Godard évoque un film « quon était dans lincapacité de prévoir par rapport à ce que lon savait déjà du cinéma », tandis quEric Rohmer décrit Resnais comme « le premier cinéaste moderne du cinéma parlant ». Imprévisible, novateur, précurseur, Hiroshima mon amour ouvre une nouvelle brèche, creuse une voie inédite dans le cinéma mondial, lequel ne semble dès lors plus pouvoir se concevoir comme avant. A laube des années 60, Hiroshima mon amour est ainsi lun des grands films charnières de lHistoire du cinéma, à la croisée dun certain cinéma dit classique, et dune modernité cinématographique dont Resnais sera lun des représentants les plus emblématiques |
Duras Marguerite.
Hiroshima mon amour.
Gallimard, 1993, 155 p. ; 18 cm.
(Folio).
Titre : | Hiroshima mon amour |
Auteurs : | Marguerite Duras, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 1993 |
Collection : | Folio, num. 9 |
ISBN/ISSN : | 978-2-07-036009-3 |
Format : | 155 p. ; 18 cm |
Langues: | Français |
Résumé : |
Script du film éponyme.
Des corps de pierres, des corps en cendres, des corps en feu, des corps en sueur Une voix venue de nulle part qui récite : « Tu nas rien vu à Hiroshima. Rien » Hiroshima mon amour vient de commencer et immédiatement, quelque chose semble avoir changé. Dès son ouverture, le premier long métrage dAlain Resnais se place sous le signe de lentrelacement et de la fusion. Fusion de corps martyrs, brûlés par la chaleur et les radiations, et de corps lumineux, brûlés par la passion amoureuse, fusion dune tragédie de la grande Histoire et dune petite histoire « de quatre sous », fusion dimages qui senlacent en de longs fondus enchaînés A la sortie dHiroshima mon amour en juin 1959, admirateurs et détracteurs se rejoignent sur un point : la nouveauté du ton cinématographique et littéraire inventé par Alain Resnais et Marguerite Duras. Lors dune table ronde publiée dans Les Cahiers du Cinéma, Jean-Luc Godard évoque un film « quon était dans lincapacité de prévoir par rapport à ce que lon savait déjà du cinéma », tandis quEric Rohmer décrit Resnais comme « le premier cinéaste moderne du cinéma parlant ». Imprévisible, novateur, précurseur, Hiroshima mon amour ouvre une nouvelle brèche, creuse une voie inédite dans le cinéma mondial, lequel ne semble dès lors plus pouvoir se concevoir comme avant. A laube des années 60, Hiroshima mon amour est ainsi lun des grands films charnières de lHistoire du cinéma, à la croisée dun certain cinéma dit classique, et dune modernité cinématographique dont Resnais sera lun des représentants les plus emblématiques |
Nature du document : | fiction |
Genre : | théâtre |
Thème de fiction : | 20e siècle/amour/guerre/Japon/mort et deuil |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Code-barres | Disponibilité | |
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DUR | Fiction | 01202 | Exclu du prêt |