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Théorie de la justice
de John Rawls
Seuil, 2009, 665 p. ; 18 cm (Points ; 354)
Considéré dans le monde anglo-saxon comme le texte contemporain le plus important de la philosophie morale et politique, cette théorie est un défi lancé à tous ceux qui pensent que la justice sociale et l'efficacité économique sont incompatibles.
D'une portée universelle, à cause, d'une part, du dialogue qu'il instaure entre deux traditions opposées - Rousseau et Kant confrontés à l'utilitarisme de Mill et de Sidgwick - et, d'autre part, de la rigueur et de la profondeur des analyses qui y sont proposées. C'est, au meilleur sens du terme, un livre de philosophie engagé, donnant aux préoccupations morales et politiques de cette fin du XXe siècle - de la justice sociale à l'écologie, de la politique de l'éducation à la théorie de l'obéissance civile - une armature intellectuelle et une clarté déductive qui leur manquaient. John Rawls a formulé ce qu'on pourrait appeler une charte de la social-démocratie moderne, avec ses forces et ses faiblesses.
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