Effroyables jardins
de Michel Quint Gallimard, 2004, 74 p. ; 18 cm (Folio) L'histoire débute lors du procès de Maurice Papon, en 1998, « la police a empêché un clown de rentrer dans la salle daudience. Il semble que ce jour-là il ait attendu la sortie de laccusé et lait simplement considéré à distance ; un huissier se souvient de lavoir entendu dire après que le verdict fut tombé : « Sans vérité, comment peut-il y avoir de lespoir ? ». "Et sans mémoire ?" se demande le narrateur, qui, après le rappel des honteuses lois de Vichy, se souvient de son enfance dans le Nord des années 1950, marquée par la honte, voire la haine qu'il éprouvait envers son père instituteur qui imposait à sa famille une étrange vocation de pitoyable clown amateur. Son mépris s'étendait également à son oncle Gaston et à sa tante Nicole, trop populaires et mièvres à son goût. Jusqu'au jour où Gaston son oncle lui fait le récit d'un épisode survenu au cours de la Seconde guerre mondiale ; après une action de résistance, son père et lui sont arrêtés comme otages, et jetés dans une fosse d'argile. Leur gardien allemand, Bernd, éclaire de son humour et de son humanité ce moment barbare où ils redoutent d'être fusillés. Un acte sublime d'autres gens ordinaires, comme eux, les sauve de l'exécution. Le narrateur comprend à l'issue de ce récit pourquoi son père, en hommage à Bernd, « clown dans le civil », est devenu après la guerre auguste amateur. Devenu adulte, il rend lui-même les honneurs aux gens simples, mais héroïques, en allant assister en clown au procès d'un homme inhumain et indigne. (source : wikipédia) |
Quint Michel.
Effroyables jardins.
Gallimard, 2004, 74 p. ; 18 cm.
(Folio).
Titre : | Effroyables jardins |
Auteurs : | Michel Quint, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 2004 |
Collection : | Folio |
ISBN/ISSN : | 978-2-07-031349-5 |
Format : | 74 p. ; 18 cm |
Résumé : |
L'histoire débute lors du procès de Maurice Papon, en 1998, « la police a empêché un clown de rentrer dans la salle daudience. Il semble que ce jour-là il ait attendu la sortie de laccusé et lait simplement considéré à distance ; un huissier se souvient de lavoir entendu dire après que le verdict fut tombé : « Sans vérité, comment peut-il y avoir de lespoir ? ».
"Et sans mémoire ?" se demande le narrateur, qui, après le rappel des honteuses lois de Vichy, se souvient de son enfance dans le Nord des années 1950, marquée par la honte, voire la haine qu'il éprouvait envers son père instituteur qui imposait à sa famille une étrange vocation de pitoyable clown amateur. Son mépris s'étendait également à son oncle Gaston et à sa tante Nicole, trop populaires et mièvres à son goût. Jusqu'au jour où Gaston son oncle lui fait le récit d'un épisode survenu au cours de la Seconde guerre mondiale ; après une action de résistance, son père et lui sont arrêtés comme otages, et jetés dans une fosse d'argile. Leur gardien allemand, Bernd, éclaire de son humour et de son humanité ce moment barbare où ils redoutent d'être fusillés. Un acte sublime d'autres gens ordinaires, comme eux, les sauve de l'exécution. Le narrateur comprend à l'issue de ce récit pourquoi son père, en hommage à Bernd, « clown dans le civil », est devenu après la guerre auguste amateur. Devenu adulte, il rend lui-même les honneurs aux gens simples, mais héroïques, en allant assister en clown au procès d'un homme inhumain et indigne. (source : wikipédia) |
Nature du document : | fiction |
Thème de fiction : | enfance/Guerre 1939-1945/humour/résistance |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Code-barres | Disponibilité | |
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QUI | Fiction | 02278 | Disponible |