Et le marché devint roi : Essai sur l'éthique du capitalisme
de Olivier Grenouilleau Flammarion, 2013, 238 p. ; 22 cm Le marché est-il utile ? est-il légitime ? est-il nécessaire ? Ces questions se posent depuis l'apparition des premiers échanges marchands. Moraliser le marché, le mettre sous tutelle voire lui tordre le cou : depuis quelques années, leffet des crises a appelé de sérieuses critiques contre un libéralisme économique que rien ne semblait devoir arrêter, faute dalternative heureuse. Remontant aussi loin (et aussi vite) que possible dans lhistoire, Olivier Grenouilleau montre que la méfiance des philosophes et des savants face aux méfaits de largent nest pas nouvelle. Toutefois, elle a trouvé une réponse chez ceux-là mêmes qui allaient redorer le blason du « marché roi » : banquiers florentins, puis moralistes du XVIIIe siècle (Adam Smith), sociologues du XIXe (Max Weber) : bien commercer et bien financer pouvait et même devait être une vertu dont tous profiteraient. La promotion dun marché impitoyable et darwinien nest à tout prendre quune image tardive inspirée par un naturalisme contrefait. Sans être péremptoire, le message dO. Grenouilleau est quil nexiste aucune raison de penser que le libre marché est absolument bon, ou absolument mauvais. Il a les qualités des hommes qui le font : ce nest ni une force de la nature, ni une recette transcendentale. source :analyse critique de la revue sciences humaines, oct.2013. |
Grenouilleau Olivier.
Et le marché devint roi : Essai sur l'éthique du capitalisme.
Flammarion, 2013, 238 p. ; 22 cm.
Titre : | Et le marché devint roi : Essai sur l'éthique du capitalisme |
Auteurs : | Olivier Grenouilleau, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Flammarion, 2013 |
ISBN/ISSN : | 978-2-08-129001-3 |
Format : | 238 p. ; 22 cm |
Descripteurs : | marché : économie / morale / philosophie |
Résumé : |
Le marché est-il utile ? est-il légitime ? est-il nécessaire ? Ces questions se posent depuis l'apparition des premiers échanges marchands.
Moraliser le marché, le mettre sous tutelle voire lui tordre le cou : depuis quelques années, leffet des crises a appelé de sérieuses critiques contre un libéralisme économique que rien ne semblait devoir arrêter, faute dalternative heureuse. Remontant aussi loin (et aussi vite) que possible dans lhistoire, Olivier Grenouilleau montre que la méfiance des philosophes et des savants face aux méfaits de largent nest pas nouvelle. Toutefois, elle a trouvé une réponse chez ceux-là mêmes qui allaient redorer le blason du « marché roi » : banquiers florentins, puis moralistes du XVIIIe siècle (Adam Smith), sociologues du XIXe (Max Weber) : bien commercer et bien financer pouvait et même devait être une vertu dont tous profiteraient. La promotion dun marché impitoyable et darwinien nest à tout prendre quune image tardive inspirée par un naturalisme contrefait. Sans être péremptoire, le message dO. Grenouilleau est quil nexiste aucune raison de penser que le libre marché est absolument bon, ou absolument mauvais. Il a les qualités des hommes qui le font : ce nest ni une force de la nature, ni une recette transcendentale. source :analyse critique de la revue sciences humaines, oct.2013. |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Code-barres | Disponibilité | |
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339.19 GRE | Documentaires | 02688 | Disponible |